• Le vendredi 10 décembre

    Même si l'on habite dans un petit village reculé du nord est de la Thaïlande, il ne faut pas croire que l'on est ravitaillé par les corbeaux (de toute manière où j'habite, les corbeaux sont quasiment inexistants!).
    Si l'on regarde la géographie du pays, ce qui englobe la démographie, la Thaïlande compte plus de 65 millions d’habitants, dont presque 20% habiteraient à Bangkok car officiellement, il n y a que 8 millions d'habitants mais les chiffres sont surement erronés, les recensements étant fait à partir des "tambien ban" comme je le disais dans un article précédent, beaucoup de thaïs travaillant à Bangkok restent inscrits au sein de leur maison au village et non au sein des innombrables petites chambres qu'ils louent à plusieurs près de leur lieu de travail dans la capitale...
    Après il y a quelques grandes villes comme Chiang Maï au nord, Khon Khean, Udon Thani, Ubon Ratchatani et Khorat (Nakhon Ratchasima)en Isan, puis Surat Thani, Haï Jaï au sud mais pour conclure 50% de la population est rurale, vivant dans les villages. La province de Roi-Et comprend plus de 1 million 200 mille habitants, un des district, celui de Sélaphum compte plus de 120 000 habitants et une dizaine de sous-district le compose dont celui de Na Ngam (où se trouve le village) comptant un dizaine de village d'un peu plus ou moins 1000 habitants.
    Une arithmétique implacable de divisions et sous divisions...Et si l'on regarde la carte,

     
    le plan

     
    les villages sont espacés de 3 kilomètres, les villes de districts distantes de 30 kilomètres, inévitablement...La population rurale est âgée mais paradoxalement aussi très jeunes puisque la plupart des anciens gardent les enfants de leur propre progéniture ; leurs petits enfants. Il y a donc du monde dans les villages et même si la modernité est au rendez vous en Thaïlande, le pays est coupé en deux, les pauvres sont au nord d’une ligne Khorat, Ubon Ratchatani et sont donc très peu équipés de voitures, de motos pour la plupart mais pas tous, alors pour s’approvisionner chaque village compte son lot de supérette et petits étals de légumes, fruits et viandes s’approvisionnant dans les marchés grossistes de nuits ; comme celui de Sélaphum ! Mais si le peuple est originellement un peuple de cueilleur, pêcheur, chasseur, traditions qu'ils n'ont pas abandonnés loin de là, ils ont de nouveaux besoins. Le riz, ils en ont tous, plus ou moins, les plus pauvres seront aidés par le temple qui redistribue les offrandes aux plus nécessiteux. Il y a donc un nombre impressionnant de marchands ambulants allant de village en village avec pickups, camions (qui livrent les supérettes), mobylettes à deux ou trois roues, à pieds aussi où ils proposent des services en tous genres et donc combler les besoins des villageois. Ventes de fruits et légumes saisonniers et ustensiles de toutes sortes...

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