• BANGKOK, ou l'effet "cocotte-minute".

    le Samedi 10 juillet 2010.

    Cela faisait déjà cinq semaines que nous étions partis de Thaïlande et notre retour s'est fait comme ça, oh non pas comme sur la carte, d'un seul petit trait de crayon en deux secondes mais en presque vingt quatre heures !

    Nous sommes partis de Nantes à quatorze heures trente, en train jusqu'à Roissy CDG, puis nous avons attendu notre avion vers vingt deux heures quarante cinq, je dis vers car nous avons eu encore, comme à chaque fois plus d'une heure de retard, embrouille avec d'autres compagnies pour l'embarquement, problème électrique de l'avion, enfin ils nous disent bien ce qu'ils veulent et après six heures trente de trajet nous avons du courir dans l’aéroport d'Abu Dhabi, notre correspondance fut zappée par notre retard, et rebelote pour six heures trente de vol jusqu'à Bangkok.

    Nous étions enfin arrivé à Suwannabhum airport !

    Heureusement la compagnie Etihad est une très bonne compagnie, avec un personnel vraiment très sympa mais si le proverbe dit, ”les voyages forment la jeunesse”, j'ai du prendre quelques années car les courbatures et la fatigue étaient bien là. Bon, on ne va pas se plaindre, on arrive en Thaïlande et même les vingt deux heures de voyage sont un régal lorsque l'on sait où l'on arrive !

    Le ciel était chargé au moment de l’atterrissage, il n'y a pas à dire ,c'est la mousson !

    L’aéroport est tentaculaire et si ce n'est pas le plus grand d’Asie, il ne doit pas en être très loin.

    [...]



    Quelques centaines de mètres de tapis roulants et nous récupérons nos bagages qui heureusement ont suivi (les fromages et charcuteries en tous genres auraient eu du mal à apprécier et après l'aller chargé de bouffe ISAN, au retour c'est le contraire, eh normal non ?). Les formalités terminées, nous traversons le terminal le plus vite possible et là, lorsque les portes s'ouvrent au niveau des taxi meter, une énorme bouffée de chaleur vous prend de partout, du haut en bas, à la limite de la suffocation,

    c'est "L'EFFET COCOTTE-MINUTE".

    Quel bonheur ! Oh bien-sur, on le retrouve à chaque sortie d’aéroport se situant au niveau de l’équateur mais là, cela a son effet particulier ! On est arrivé, le bruit des véhicules,le brouhaha de Bangkok nous agresse mais qu'est-ce-que c'est bon ! Je fume une clope, histoire de se polluer encore plus et les taxis nous interpellent, à peine dégoulinant de sueur, nous avons le droit à l'effet "kiss cool", la clim' des taxis est imparable, nous sommes gelés mais toujours avec la banane ! Encore trente minutes et nous arrivons à "notre" hôtel, le Ban Keaw, quartier Ratchada-Huay kwang, tout le monde nous reconnait, la petite communauté ISAN du Soï 1 nous salue, nous demande si tout s'est bien passé en France, "oui oui", comme si nous n’étions jamais partis, nous sommes chez nous, même s'il nous reste encore quelques 600 kilomètres pour rejoindre le village .

    Nous investissons notre chambre, toujours la même, la première sur la droite en entrant, il fait nuit, les karaokés d’à coté dégorgent leur musique, nous sommes éreintés, on met la clim' à trente degrés mais nous aurons tout de même froid durant la nuit (je n'ai toujours pas compris pourquoi en France, la nuit on dort aux alentours de 20 degrés, on a chaud et ici avec trente degrés on a froid, faudra m'expliquer ?)

    On allume la télé thaï et la coupe du monde de foot est partout bien que la Thaïlande n'est pas prête d'y envoyer une équipe, la ferveur est là .

    Trois millions de baths à gagner si l'on trouve le vainqueur, six millions de lettres envoyées au "channel 3" pour participer au tirage au sort, la “pieuvre devin”est la reine des écrans, des moines sortent des oiseaux pour prédire l’équipe victorieuse et même un éléphanteau doit choisir de se baigner dans une des deux baignoires aux couleurs respectives de La Hollande et de l'Espagne et j'en passe, j'ai même vu un panda prédire une victoire de l'une ou l'autre des deux équipes, hé bien, les thaïs restent des thaïs, y'a pas à dire, même pas un mot sur l’état d'urgence décrété pour trois mois de plus dans 19 provinces du royaume dont celle de Roi-Et fait parti.

    L’état a toujours peur des “rouges”qui seraient prêt à remettre une couche, alors on bâillonne les médias, on limite les déplacements, on inonde les télés des paris de la coupe du monde, enfin c'est la Thaïlande...Et dans tout ça, nos amies les bêtes, elles ont prédit quoi pour la finale ? l'Espagne ou la Hollande? elles ont dit la Hollande ! Allez pariez puisque c'est désormais autoriser en France et toujours pas (officiellement) en thaîlande!

    D'ailleurs si on avait l'engouement des thaïs pour le foot alors que nous, nous avons une équipe, enfin c'est un grand mot, il aurait fallut que l'on en ai au moins une, d'équipe !

    Après une nuit de repos encore quelques tours dans les merveilleux marchés de Bangkok de jour, de nuit et retour en ISAN, Dario m'attend entre autre pour quelques BIA CHANG pour accompagner fromages et charcuteries !


    Dario,une bière à la main ! Etonnant non ? Hum !

    Paille kheundeu, ISAN nous revoilà !

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 13 Janvier 2013 à 19:03

    on voit bien l ' ambiance !!! MERCI , ça fait envie

    Je retiens le nom de l ' hôtel

    2
    Lundi 14 Janvier 2013 à 00:36

    Un beau quartier en effet où si vous passez à BKK et que j'y suis, nous nous croiserons...
    Jeff

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