• Chemins à risques !

    Le vendredi 05 novembre 2010.

    Alors que les inondations font rages désormais dans le sud de la Thaïlande, on pourra dire que cette année le déluge de la mousson, a vraiment fait de gros dégâts au pays.

    A ce jour plus de 5 millions de personnes affectées par la montée des eaux et plus de 100 personnes décédées !

    Par-contre en ISAN cela parait terminé.

    Autour de Sélaphum, nous avons d'ailleurs été relativement épargnés et ces derniers jours, je décidais de parcourir la campagne sur mon petit vélo et reprendre mes marques, retrouver les chemins d'avant la mousson, la quête, savoir !

    Praticables ou non !

    Je suis donc parti principalement vers la rivière Nam Chi où il y a tout au long de celle-ci de vrai balade magnifique àfaire, où la nature est très belle !

    La carte pour suivre cette balade.

    Je m'engageais direction Ban Somlong, traversant les rizières puis bifurquais vers le nouveau pont de la Nam Chi en face de Ban Tako. Plus j’avançais, plus l'eau était présente...

    [...]


    Le chemin devenait très difficile,boueux.


    Manifestement, l'eau s’était retirée il y a peu de temps...Et puis ce qui devait arriver, arriva ! Le chemin disparut sous l'eau...


    Je devais rebrousser chemin, un contournement s'imposait !

    En repartant, je remarquais de superbes et grandes termitières, cachées au milieu de la foret.


    Je descendais du vélo pour prendre ces photos.

    C’est alors, qu'au milieu du calme ambiant, ça grouillait, du barouf autour de moi !

    Je vis un premier serpent, puis un second et même s'ils ont décampé vite fait, je prenais mes cliques et mes claques et déguerpissait au plus vite.

    Étaient-ils dangereux, mortels ou inoffensifs ?

    A ce moment là, la question ne s'est même pas posée, dans le doute... Bye bye...Je regrimpais sur mon engin et filait à rebrousse poil.

    Je me mettais alors à être attentif (très attentif), je ne devais pas mettre mes roues où il ne fallait pas...

    Y avait-il encore du serpent ? J'en remarquais encore deux et les nombreux bruits aux alentours, (j'ai peut-être focalisé mais...) ont fait que j'ai décidé d'aller plutôt vers le village de Ban Kout Lua, avec une traversée de rizières, ce serait mieux !

    J'avais déjà croisé des serpents, même à la maison, il y en a eu déjà trois qui se sont invités, dont une fois un après-midi mémorable où la mamie bataillait avec un cobra et m'appelait désespérément pour que je sorte de ma sieste et que je viennes l'aider à calmer les ardeurs (plutôt le tuer, eh eh !), ce serpent cracheur (pourquoi moi?)...

    J'arrivais alors avec mon petit balai en bambou et je me rendais compte que je ne pourrais pas faire grand chose face à ce seigneur rampant des pays tropicaux...

    J'appelais le voisin, qui avec un "vrai bâton" très long et lourd, le pulvérisa à terre (néanmoins sans l'abimer, il était surement bon à déguster en soirée).

    Enfin, vous comprendrez que les serpents, ce n'est pas ma tasse de thé, d'ailleurs en revenant à la maison après cette ballade matinale, j’identifiais les serpents que j'avais vu avec l'aide d’internet. Une vipère (très dangereuse)


    ou un Cat snake moins dangereux,


    je ne l'avais vu que quelques secondes alors...

    puis un petit python (tout mignon, dit-il revenu au chaud à la maison) de un ou deux mètres (lui je l'avais reconnu) ! Un peu comme celui-ci.


    Pas mal pour une matinée et suffisant pour moi !

    J'attendrais une décrue plus marquée de la Nam Chi pour retourner trainer mes guêtres dans cet endroit.

    Chacun sa place !

    Je continuais donc vers le petit village de Kout Lua et tombait sur ces grands filets chinois qui pullulent aux abords des nombreuses rivières et résurgences de la Nam Chi.

    Ah ! Ces chinois, ils sont partout, on trouve aussi ces filets jusqu'en Inde du sud, à Cochin dans l'état du Kérala !


    Toute la journée, inclinés dans l'eau, en soirée on  remontra par un système de poulie le balancier et donc le carrelet pour récupérer les poissons...


    Je continuais vers Ban Pochan et juste avant je tournais à gauche pour longer la petite rivière vers le temple des morts de ce même village et tombait sur une petite ferme où on cultivait le fruit du dragon, de son vrai nom Le PITAYA...


    Un fruit d'origine mexicaine que les colons français ramenèrent au Vietnam à la fin du XIXeme siècle.

    En Thaïlande, il fut plutôt rare sur les étalages mais depuis trois quatre ans on le cultive, on l’apprécie... Drôle de consistance avec un peu l'aspect et le gout du kiwi avec ses graines noires mais plus doux en goût.


    Il en existe une variété sanguine et une à carapace jaune plus rare mais plus gouteuse...

    Je rejoignais bientôt la ferme familiale et tombait sur un épouvantail "made in ISAN"...


    Un futal, une bouteille de Lao Khao (vide bien-sur) un clou suspendu près de la bouteille pour que au gré du vent, le clou cingle la bouteille,


    les oiseaux doivent alors penser que ça trinque dur (c'est moi qui le pense !) auprès de la rizière...

    Malin et sachant se faire identifier le paysan de l'ISAN, et surtout astucieux pour faire fuir les oiseaux, goinfres de graines juste plantées !

    Je revenais à la maison et fonçant sur le net, je surfais(c’était bien là, la seule vague que je pouvais dompter, me disais-je) pour scruter à quelles bestioles rampantes j'avais échappé.

    Enfin manifestement, ce n’était pas mon heure et puis loin des serpents (hi hi) je me disais, "la petite bête a finalement toujours peur de la grosse bête..."

    Enfin ça dépend !


    Celui-ci,ce python, il fait 14 mètres et des poussières de long, il mangerait 4 chiens par mois, mais ils l'ont trouvé en Indonésie alors... C'est loin non ?

    Va donc, eh ! Bestiasse de Jeff !

    PAILLE KHEUNDHEU !

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