• De l'ISAN vers la France, - 40 degrés, ça calme !

    le jeudi 10 février 2011.

    Comme il peut être étrange de se retrouver un matin de février sur le tarmac de Roissy par - 5 degrés, alors que quinze heures auparavant on sortait d'un taximeter au niveau des départs internationaux de l’aéroport Suwanabhum de Bangkok par 35 degrés.

    On a beau être préparé,"ça l'fait pas"!

    Pourtant pour les raisons évoquées dans mes articles précédents, on le savait, on devait y aller, mais le froid et surtout l'acquisition d'un billet Air France laissait présager la rentrée dans l’aéroport CDG par satellite, donc relativement au chaud, mais hélas, ça ne se passe pas toujours comme on le pense! L'avion avait du retard et le vol AF241 a du nous laisser au milieu des pistes et nous faire courir vers un bus, en chemisette, oui oui, pour rejoindre le terminal...

    Vous allez me dire:"il n'avait qu'à prévoir le farang ISAN", mais depuis les années, de nombreuses années sont passées et nos armoires se sont délestées des anoraks, pull et tout le toutim et cela depuis bien longtemps...

    [...]

    Enfin, nous ne sommes pas morts, on s'est juste pris un grand coup de frigo dans le baba! Les anoraks nous attendaient à l’aéroport de Nantes tout de même... On pensait "Air France,au chaud jusqu'en Bretagne", eh bien non !

    Nous sommes donc en France depuis deux jours,mais un petit retour en arrière s'impose, un petit retour vers Ban Pangkhan...

    Nostalgie (déjà!), quand tu nous tiens...

    Je m’étais dit:"avant d'aller se les geler, un passage au bord de la mer, one night in Bangkok, accompagné de bons potes, INÉVITABLE !"

    Avant de quitter l'ISAN, une dernière bouffe avec Hans, Dario et Greg, INÉVITABLE!

    Une soirée "torride" au fil des karaokés de Sélaphum, INÉVITABLE!

    Belle journée, belle soirée, beau jeudi, n'est-ce pas les garçons ?

    Dario avait mal à la tête mais cela ne nous empêcha pas de retrouver une petite perle de karaoké, caché, discret, karaoké pratiqué il y a une bonne dizaine d’année avec feu Luigi et puis oublié, rangé dans un coin de ma mémoire mais aujourd'hui retrouvé, ouf, comme quoi les saisons passent mais les bons endroits ne trépassent pas, ha, ha!

     

    Le vendredi, Tangmoo pour son dernier jour d’école offrait à tous ses camarades et instituteurs, gâteaux de son papa accompagnés de soda !

    Une petite fête immortalisée de quelques photos que les instits' s'empresseront de tapisser les murs de la maternelle. L’école buissonnière de Tangmoo pouvait débuter!

    Le samedi avec la famille et les voisins, je leur concoctais une bonne bouffe farang, pizza, pommes de terre campagnardes et gros gâteau au chocolat!

    La dimanche, c’était le départ en minibus avec "Pat le jeune" qui avait décidé d’amener sa smala de Amnat au bord de la mer. On s'incrustait donc dans le minibus en compagnie de Greg de Na Sen (toujours dans les bons coups celui là!) pour la mer, pour Hua Hin, "Vamos a la playa".

    Les dernières consignes pour la maison de Pangkhan et des distributions de Putkhen (petit bracelet de coton blanc) pour la bonne chance...

    On pouvait partir tranquille !

    Au revoir Tan (travaille bien tes exams' pour ton entrée au lycée) !


    Bye bye Lampwang (n'oublie pas d'arroser le jardin), les voisins et voisines, ciao (on revient bientôt,pas de soucis), Mac,grosse de chez grosse, prête à accoucher, sawadee !

    (Mac a enfin accouché le lendemain de notre départ, d'un petit garçon, la famille s'agrandit)

     On a donc roulée toute la nuit ,on ne voulait pas arriver trop tôt à la BIRD guest house pour ne pas être obligé d'attendre le "check out" de midi !

    Comme dab', nous sommes arrivés à neuf heures du mat', on a regardé la mer qui était démontée, dans le sens, grosses vagues et presque plus de plage !

    Alors les trois compères, on a bu une Chang (de dépit, hic!) en goutant les charmes du bord de mer...Et ceci pendant quatre jours, tournée des bars, transat à la plage, boite de nuit (une nouvelle, près de l’aéroport, bô bô, là les thaïs se lâchent)

    MA CARTE DE HUA-HIN

    et karaokés, enfin la belle vie à Hua Hin...

    Je ne peux franchement pas rentrer dans les détails, ce serait beaucoup trop long (peut-être compromettant aussi,autant pour moi) et puis gardons un peu de mystère tout de même !

    Ça me démange mais non ! Quelle volonté Jeff de la rizière...

    Le vendredi, cap sur Bangkok, retrouvailles avec Patoche dit "Pat le jeune", qui avait rapatrié sa smala en ISAN puis petites sorties à Ratchada

    MA CARTE DE BANGKOK

    (il faut le dire, on était plutôt vaseux surtout....chut), tournée des marchés pour les derniers achats avant le départ, remise en forme (en forme de quoi? je ne sais pas)et samedi, on s'est dit (surtout Pat, d'habitude plutôt réservé, il voulait absolument y aller, mystère ?) : "Cela fait bien longtemps qu'on n'a pas trainé du coté de Silom Patpong...Juste pour voir quoi, avant le froid français, un petit coup de chaud ça ne fera pas de mal...".

    Bon, Patpong est toujours aussi glauque,

    avec ses bars à l'étage ou les kangourous sont spécialistes des "blowjobs" très glauques, on a même vu un bar passerelle (n'importe quoi!), les gogos avec show en tout genre, tir de fléchettes et jeter de balles de ping-pong et j'en passe, super hyper glauque et l'arnaque est au rendez-vous, sa musique techno assourdissante dégueulant de tous les bars et gogos, franchement ça vaut pas....allez Nana ou Cowboy...Quoique !

    A part le démontage du marché dans un bruit assourdissant de tubulures en fer qui s'entrechoquent, Patpong, adios for ever !

    On est rentrée à Soi Nathong pour finir dans les petits karaokés près du Ban Keaw...Le jour se levait, il fallait bien dormir un peu avant le départ dimanche soir...

    On a trainé tout le dimanche notre âme en peine, surtout Pat d'ailleurs (et tac) et puis vers 7h00 du soir, on a laissé Pat et Greg devant l’hôtel pour nous rendre à l’aéroport.

    Comme c'est bizarre cette sensation de s'en aller vers le froid alors que tout le temps, oui à chaque fois ce fut moi, oui moi, qui devant l’hôtel regardait mes potes partir vers l'Europe...Étrange...Surréaliste !

    On arrivait donc au comptoir d'Air France, enregistrement parfait, passage de l'immigration parfait, traversée du duty free parfait et devant l'Airbus 340, attente parfaite, tout "farpait"quoi!

    Nous n’étions pas partis que la sensation d’être déjà en France se manifestait...Des français, des italiens et hollandais de grands ages (eh désormais c'est Air France-KLM-Alitalia, alors pas de soucis) attendaient l'appel pour l'embarquement...Regards croisés, pas l'impression d'appartenir à la même planète...Les trois pilotes arrivaient en retard bien après le "cabin crew" en se fendant la poire (avaient-ils trainé la veille au soir dans des endroits de débauche, je les observais, je ne les avais pas croisé dans le Bangkok by night mais le Bangkok by night est gigantesque alors...De toute manière, si sortie des pilotes il y eu lieu, ce n’était sûrement pas dans les mêmes endroits, quoique!

    On a donc traversé un quart de la planète pour être ce lundi à 7h00 sur le tarmac de Roissy.

    Oui, je sais on n'arrive ni à Kaboul, ni à Bagdad mais quand même...

    L'immigration française nous a accueilli les bras ouverts (j’exagère peut-être) puis nous avons traversé le terminal 2, ça courrait de partout, ça caillait, on s'est installé au bar où la barwoman s'engueulait avec des allemands pour une question de lait dans le café ou je ne sais quoi, les gens sortant de l'avion qui allait nous acheminer vers Nantes, faisaient la gueule, étonnant non, bienvenus en France ?

    Arrivés à Nantes ,

    le frangin nous attendait avec de gros blousons, ça réchauffe mais surtout la famille, lorsqu'elle nous attend, ça va bien...ça réchauffe le cœur ! Mardi, on est sorti un peu, le parc, toboggan et jeux pour Tangmoo, nous sommes allés vers l’école de mon enfance pour inscrire le fils, qu'il goutte à l’école française, les papas et mamans attendaient leurs enfants et nous regardaient tel des extra-terrestres (trop bronzés peut-être mais comment éviter d’être tanner pas le soleil lorsque l'on habite en ISAN).

    Mercredi, nous sommes allés à la préfecture de police pour le carte de séjour de Oy, raison de notre voyage, pour son renouvellement de dix ans. Il y a dix ans en préfecture de Vendée ce fut "finger in the noise" et là, oui oui, la même en un tour de main, la carte sera délivrée le 28...février.

    Non, vous ne rêvez pas !

    Alors le séjour sera t-il plus court ? Sûrement, mais des négociations doivent se faire avec ...?

    Oy...Elle veut travailler, je rêve !

    SUSPENS !

    Alors le farang-ISAN vous salue bien, farang en ISAN, farang en France...Quel monde !

    Heureusement la famille, les amis, des petits lieux "cocoon" sont là pour nous réconforter ...Ouf !

    Paille kheundheu !

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