• Et si on retournait à l'école ?

    Et si on retournait à l'école ? Ce matin, avec le fiston Tangmoo, nous sommes partis à l’école. Nous y allons tous les deux en vélo. Elle n'est pas loin, juste à l’entrée du village lorsque l'on arrive de Sélaphum, à l'opposée du temple. Au milieu de cette rue, il y a un seul croisement, « Si Yek Paak Maa », « le croisement des commères », traduction imagée, là, se trouve notre maison.


    Tangmoo a quitté la maternelle depuis le mois d'avril de cette année ; adieu la maternelle qui se trouvait juste à coté de notre maison.

    [...]

    Tangmoo se retrouve désormais au premier échelon du premier cycle de l’école primaire. Si on cherche une équivalence avec l’école française, il est au niveau de la fin de grande section maternelle et de début Cours Préparatoire. Tangmoo n'est pas dépaysé, toutes ses copines et ses potes ont suivi. Même l'instit', certes, il n'a pas suivi, mais son nouvel instituteur est tout simplement le père de son ancien instituteur de maternelle.

     

    Serait-ce héréditaire, comme la royauté ? Franchement, je ne sais pas, mais à première vue, je trouvais le fils plus prompt à enseigner que son vieux père...

    Je dis ça, mais comment se fait-il que je puisse juger l’enseignement prodiguer sur les bancs de l’école de Ban Pangkhan ? Je vais faire seulement quelques constations !

    Ce matin, la mousson nous a rattraper. Il s'est mis à pleuvoir des trombes d'eau, à peine avais-je laissé le fiston dans la cour de son école. J'ai du rebrousser chemin, abandonner ma ballade quotidienne dans les rizières et me mettre à l'abri. À mon retour précipité vers l'école, il n'y avait toujours pas d'enseignants ,comme d'habitude, ma mauvaise langue est toujours bien aiguisée.

    Eh ! Ce n'est pas parce que l'on est instituteur que l'on doit être à l'heure en Thaïlande, évidemment ! Dirais-je avec ironie.

    La fonction ne devrait-elle pas s'honorer du devoir de ponctualité, du moins d'exemple, oserai-je dire.

    Il en est de même dans les écoles privées du district, c'est-à-dire à Sélaphum. Ces écoles sont « réputées » bien-sur, parce qu'elles sont surtout payantes et offrent plutôt un statut aux parents qu'un véritable enseignement de qualité. La plupart des parents, je ne parle pas des hautes castes, pensent, crédules, que si l'on paye ,c'est forcement bien. Ces écoles appartiennent à ces mêmes hautes castes qui entretiennent cette illusion de « bonne éducation » tout simplement parce que c'est payant. Ces écoles sont à peu de chose près, les mêmes que les « communales ». Le naturel revient vite au galop, dans ces écoles, il est difficile de demander aux enseignants d’être à l'heure. Il s'y trouve tout de même quelques adultes, officiant tels des « pions », qui sont en fait les hommes et femmes de ménages qui n'ont pas fini leur travail parce qu'ils étaient eux aussi en retard...On en fini plus, mais du moins ils gardent l’œil sur les marmots !

    Vous aurez donc compris que je suis plutôt « Jules Ferryste ». École gratuite pour tous !

    Je me suis donc mis à l'abri avec les enfants, livrés à eux mêmes, enfin presque, l'homme de ménage à l'école de Pangkhan est plutôt absorbé par son travail de nettoyage (il est un peu nœud nœud) alors il y a les plus âgés, ceux des classes de sixième (l’équivalent du CM2), ils s'occupent alors des plus petits et ce que j'ai pu voir m'a parut intéressant et plutôt sympa. Au village, c'est une grande famille et ce sont aussi d'autres valeurs qui valent la peine d’être préservées.

     

    L’année dernière à la maternelle, les enseignants, lorsqu'ils arrivaient, ouvraient les grilles de l’école et alors seulement, les enfants franchissaient les portes (enfin presque, car la clôture de l’école était plus que poreuse, mais cela est une autre histoire) et pouvaient commencer à s'amuser sous leur regard, pas forcement très assidu, mais sous une certaine surveillance tout de même.

    Les classes, par contre, sont bien équipées,,peut-être un peu moins qu'en France mais il y a une salle pour toutes les classes avec ordinateurs, télévision pédagogique par satellite ,possibilité aussi de passer des films, etc...

     

    À gauche, l'école de Pangkhan, à droite, en France !

    Pour les plus petits il y a des jouets  et encore une bibliothèque, et des instruments de musique traditionnelle.

    Un réfectoire est aussi à la disposition des écoliers qui sont nourris gratuitement par les autorités de la province. On est alors sur qu'ils ont au moins un repas chaud et complet tous les jours mais en « échange », le vendredi, il faudra mettre l'uniforme au couleur de la province, ici celle de Roi-Et, le mauve est de rigueur.

    Le mercredi, la tenue de sport, maillot jaune et bas de survêtement noir (le sport n'est pas leur fort, mais chaque école a un terrain de foot, un terrain de volley et de basket mais surtout un terrain de « tako », grand comme un terrain de badminton. C'est une sorte de foot-volley qui se joue à trois contre trois à l'aide d'un petit ballon creux et fabriqué en écorce de bambou). On continue dans la panoplie des uniformes, avec le lundi, mardi et jeudi, le short bleu avec la chemise blanche.

    Je posais une question à un professeur (un jour, en dehors de l’école, parce qu'il n'y a toujours pas d'instit' en vue pour le moment) pour comprendre quel était l’intérêt des uniformes puisque aucune tradition colonialiste voire très « british » n'avait perturbé l’histoire de la Thaïlande. La réponse fut très vague. En fait, cela semblait être une question qui ne travaillait que l'esprit d'un farang qui trouvait que les sommes allouées pour ces uniformes devaient être un sacrifice pour de nombreuses familles en ISAN. Souvent cela représente plus d'un mois de revenu pour équiper un seul enfant, quand on sait que ces familles ont souvent beaucoup plus d'enfants que les autres !

    Heureusement la solidarité villageoise fait que les uniformes encore en état sont redistribués aux plus démunies.

    La conversation fut la même en ce qui concerne la coupe de cheveux "armée" mais peut-être que l'explication était plus simple. Le pou, vil et vicieux ne devrait surement pas gagner la partie dans les écoles thaïlandaises. Donc « boule à zéro » pour les garçons et « petit carré » propret pour les filles. Malgré tout, Tangmoo avait réussi à garder sa coupe « rock'n'roll » jusqu'à la semaine dernière mais son vieux prof ' se montra intransigeant : « À la tondeuse, comme tout le monde», ordonna t-il.

      De toute façon, le fiston déjà à moitié farang, une autre particularité esthétique le perturbait et c'est donc lui qui demanda à se ratiboiser les cheveux, malgré mes réticences (le farang-Isan, moi en l’occurrence, peut être borné des fois et je reste poli envers moi-même, cela n'engage que ma petite personne).

    Pour terminer avec certains clichés que je pensais d'un autre temps, mon fils est gaucher et...Non non, le fait d’être gaucher n'est plus considéré comme une tare, même en Thaïlande. Tangmoo a essayé d’écrire de la main droite comme la majorité de ses camarades (je pensais que le vieux prof l'avait obligé à écrire avec sa main droite et avant de « gueuler » (ils est vraiment c...ce farang,) l'instit' m'a dit que le fiston voulut écrire de cette main tout simplement par mimétisme) . Tangmoo l'a tenté mais il y a des choses qui sont tout bonnement impossible. Il est et restera gaucher au dessus comme en dessous des hanches, comme son père et sa mère.

    Alors comme les profs ne venaient toujours pas, en cette matinée de mousson, non pas à cause de la pluie car le directeur habite juste en face de l’école et les autres instituteurs viennent en voiture, mais être à l'heure ne fait vraiment pas parti de leur obligation et on comprend pourquoi les thaïs oui même les thaïs thaïs (ils seraient facile de dire que cela ne concerne que les Thaï-lao) ont du mal avec la ponctualité.

    Tant pis pour la levée des drapeaux, car l'hymne national sort bien de toutes les bouches. Dans les écoles lorsque les couleurs montent au ciel, même les plus petits tentent d'entonner l'hymne mais ils ne le chantent pas à huit heures comme (presque) partout en Thaïlande, comme ils devraient le faire mais le chantent lorsque tout le monde est là, c'est-à-dire ? C'est-à-dire que c'est très fluctuant, en fait lorsque tous les instituteurs sont enfin là . Dirons-nous entre huit et neuf heures. Les instits' n’étaient donc toujours pas arrivés, je constatais, il pleuvait toujours alors une grande conversation a pu commencer avec les « jeunes étudiants ». Je leur posais des questions .

    L'avantage est que mon fils parle français et a pu intervenir lorsque je ne comprenais pas ce que certains voulaient me dire. Encore une différence du farang noï (noï-petit) et ce matin-là, il s'en est fait une fierté.

    Tout d'abord les enfants apprennent à parler le thaï car ils pratiquent tous le lao, leur langue maternelle puis apprennent à écrire le thaï. Les lettres de l'alphabet thaïs sont très compliquées (pour moi du moins). On compte tout de même 44 consonnes et 28 Voyelles. Pas mal non ? On apprend souvent par le système de répétition orale et en faisant des lignes et des lignes de lettres et ça rentre au bout d'un moment, (pas terrible mais...)

    Désormais quasiment tous parlent et comprennent le thaï. Les anciens ont encore besoin des crieurs, tradition qui perdure par les hauts-parleurs des villages et petites villes car ils sont encore très souvent analphabètes malgré tout. Ils apprennent à compter et là c'est comme partout, bien que le programme mathématique soit le même qu'en Europe, il y en a qui ont la fibre et d'autres, beaucoup d'autres, l'ont moins.

    Pour les petits, ils apprennent le B. A. BA. en anglais et plus ils grandiront plus cette langue étrangère deviendra quelque chose d'abstrait qu'ils sauront peut-être lire et écrire (rarement) mais qui submergés de timidité leur sera quasi impossible de le parler.

    Les enfant apprennent aussi toutes les bienséances, le respect dût aux anciens et aux adultes et donc aux autorités.

    On pourrait appeler ça du civisme, mais on pourrait dire aussi qu'on les habitue à être asservi ?

    Vaste question !

    La grande fille de ma femme (TAN, que je considère comme ma fille puisque je m 'en occupe depuis qu'elle a l'age de trois ans) continue sa scolarité.

    Elle a seize ans, aujourd'hui et rentre dans le dernier cycle d'enseignement basique, c'est-à-dire la route vers le BAC et à la vue de ce quelle apprend cela me rappelle largement ce que j'ai pu apprendre à son age dans mon lycée, en France (j'ai aussi la mémoire qui flanche, d'où le terme « je pense »). Pour les sciences, elle m'a dit qu'ils avaient des classes laboratoires et aussi des ordinateurs. L’histoire est à l'image des politiques du pays. Très subjective mais cela s'améliore. La Géo, ça va mieux aussi. Je me souviens de profs d'histoire-géo ne sachant pas où se trouvait l'Afrique et ne connaissant qu'essentiellement Louis XIV parce que le premier ambassadeur thaïlandais rejoignant l'Europe, le fut à la cour du Roi Soleil. Cette anecdote datent de moins de dix ans, eh eh !

    Aujourd’hui, les profs qui avaient un diplôme de complaisance ont disparu avec indemnités et ceci depuis le premier mandat de Taksin Shinawatra, entre 2000 et 2004 ; ceux qui continuent d'enseigner ont pendant cette même période et durant deux ans de suite, suivi une remise à niveau draconienne avec un examen à la clé ! Ceux qui ont échoué à ce diplôme intermédiaire, ont raccroché la charrette des premiers qui furent limogés. Taksin pensait et je pense à juste titre que l'enrichissement du pays passait par un enseignement de qualité, une élévation du niveau général d'éducation pour transformer une économie de type « chinoise » pour aller vers une économie de type « singapourienne ». Une classe ouvrière et paysanne pauvre serait à terme remplacer par une classe moyenne, un peu comme cela est arrivé en Malaisie.

    Désormais, le niveau paraît correcte, par contre, on ne pousse pas les élèves, loin de là. Si on veut réussir dans un lycée de district, il faut bosser et ne pas succomber à la facilité et se laisser distraire par l'argent facilement acquis. Mais si un thaïlandais est déterminé, comme les asiatiques d'ailleurs, on peut leur faire confiance, ils réussiront. Par contre ne rien faire et on se retrouve vite être une future main d’œuvre malléable sans diplôme pour les usines de Bangkok ou les bars de Pattaya. Mais n'est-ce pas la même histoire partout sur la planète ? Motivé, il faut être motivé...

    L’école est gratuite en général mais elle coute chère tout de même. Les uniformes, les livres, les outils pour le jardinage entre autre. Travailler la terre est d'ailleurs une chose que je trouve très bien. Ils apprennent à planter, faire pousser, récolter. Ils sont tous enfants ou petit-enfants de paysans et ces travaux liés à leurs racines me paraissent primordiales, juste pour ne pas oublier d’où ils viennent et pouvoir être fier d’être ISAN, belles provinces du nord-est où pour réussir dans les études, il faut en avoir vraiment envie et ne pas attendre des profs, voire même de son entourage, en général, pour qu'ils vous poussent à étudier. On peut très vite finir à la ferme pour les garçons ou au bordel, très jeunes pour les filles et rapporter de l'argent rapidement à la famille. Les mentalités changent, les paysans s'enrichissent aussi et peuvent pour nombreux d'entre eux se permettre de payer des études à leurs enfants. Trois de mes voisins ont des enfants professeurs ou ingénieurs. Bien-sur, tous ne peuvent pas, d'autres ne veulent pas aussi.

    On peut même décourager certains étudiants de continuer à apprendre. Les autorités s'en occupent ou délaissent l'affaire pour garder sous le coude de la main d’œuvre ouvrière servile et respectueuse des ainées. En voici d 'ailleurs deux exemples que j'ai pu vivre de très près.

    Ma grande fille voulait gagner l’école de la grande ville, mais il fallait payer (que l'on soit bon ou mauvais d'ailleurs) juste pour sortir major de promotion scolaire. Un peu de magie et le mauvais pour qui l'on paye, se retrouvait premier. Seulement les dix premiers du collège de Ban Kwao peuvent se rendre gratuitement et officiellement dans le lycée de Sélaphum à la fin du cycle obligatoire scolaire, l’équivalent de la troisième en France. Sur près de 1000 élèves, pas facile. Finalité, même si l'on est bon, on doit payer ! Pourtant , c'est l’école publique mais certains administrateurs font payer certaines prestations qui se trouvent ne pas être légales, même totalement illicites . Le programme reste le même et les enseignants sont (j'en connais certains) comme ceux de la petite ville à coté de chez nous.

    J’ai alors dit à TAN : « Si tu veux, tu peux » et je peux vous dire qu'elle est motivée pour réussir. Je lui paye des cour de soutiens pour certaines matières si nécessaire mais jamais je ne contribuerais pas à un système corrompu. Sa mère, ma femme aurait été tentée de succomber mais elle a finalement accepté mon refus de jouer le jeu des corrompus. Merde alors !

    Il y eu aussi un fait divers retentissant, il y a quelques semaines. Cela a décrié la chronique des journaux thaïlandais. On a retrouvé plus de deux milles fœtus dans un temple de Bangkok, dans une chambre froide en attente de la crémation rédemptrice ; le four était en panne. Cela a mis à la lumière cet état de fait. L’avortement est interdit au pays du sourire sauf cas exceptionnels (viol, malformation). Plus de 100 000 jeunes filles (je ne connais pas le chiffre exact) accouchent avant l'age de seize ans et la double peine peut alors tomber. Une fille enceinte doit quitter l’école, elle doit même stopper définitivement sa scolarité, dans le public comme le privé d’ailleurs. Donc cela procurera de la future main d’œuvre non diplômée pour les usines voire les bordels. Les enfants, cela coûte cher et les pères sont souvent inexistants, soit par démission ou dû à leur jeunesse et la fuite des responsabilité. Il ne restera plus alors pour la brillante élève que l'avortement. Chez les bouddhistes, toutes les vies sont sacrées,c'est donc un douloureux cas de conscience !

    Vous allez me dire, ce n'est pourtant pas la rentrée des classes, ni les grandes vacances(qui ont lieux au moment de Songkran, de fin mars à début mai) qui donne prétexte à parler de l’école qui a donc lieu tous les jours de la semaine sauf le samedi, dimanche et les jours fériés (heureusement tout de même) (en octobre il y a aussi un peu plus d'un mois de congés supplémentaires coupant alors l’année scolaire en deux parties, permettant aussi de faire passer la première partie des examens) . Une demande m'a été faite pour étayer un article sur l'école en ISAN, mais je vais y revenir très vite...

     

    Avant de conclure, parlons de l’enseignement du fiston, Tangmoo... Il apprend à lire et écrire, compter à l’école de Pangkhan et c'est très bien. Il y a bien une école soi-disant très très bien à Sélaphum, elle est privée, payante et ils apprennent la même chose qu'à la communale du village. La contrainte est qu'ils doivent partir à 6h00 le matin pour revenir à 17h00 . Lorsque l'on a à peine 5 ans... Cela peut attendre, surtout que cette école privée est surtout là pour faire mousser quelques parents, comme je le disais précédemment. Pas tous les parents c'est vrai, mais les enseignants (j'en connais aussi) n'ont rien d’extraordinaire. Une autre solution est possible, si l'école en ISAN ne convient pas mais il faut avoir envie de vivre à Bangkok. On peut alors l'envoyer à l’école française mais Total ou Vivendi n'est pas mon employeur et comme le tarif va au delà des 2000 euros par an pour la maternelle, les tarifs allant bien évidemment crescendo avec l'age, on attendra la gratuité pour tous les enfants d'expatriés comme avait pu le promettre le futur président de la république française lors de sa campagne en 2007. Le cout prohibitif de cette reforme, fait qu'elle se retrouve impossible à mettre en place. Seulement, les classes de première et de terminale sont accessibles gratuitement à tous désormais.

    De toute manière, vivre au village est une chance, rien n’empêche de s'ouvrir sur le monde autrement que par l’école. Tangmoo a gouté aussi à l’école française pendant deux mois, il m'a alors dit : « papa, moi j'aime l’école de Ban Pangkhan, tous les jours j'apprends Kho Khaï,Kho Kraï etc... Je suis libre d'aller où je veux dans le village avec mes copains ». J’améliore bien-sur mais en gros c'est ce qu'il ma dit.

    Vous allez me dire, ce n'est pourtant pas la rentrée des classes ?

    Alors, pourquoi parler de l’école ?

    Des amis blogueurs, Alain particulièrement, puisque je n'ai jamais parlé avec Bernard, coauteur de ce blog, écrivent de nombreux articles très documentés sur l'Histoire (la grande et les petites) de la Thaïlande, plus particulièrement sur l'ISAN d'ailleurs. Ils débâtent aussi sur les coutumes anciennes et actuelles, mais aussi sur bien d'autres sujets dont je vous invite a les découvrir sur leur site :

    http://grande-et-petites-histoires-de-la-thailande.over-blog.com/

    Alain m'a donc proposé de participer à un article sur l'enseignement en ISAN. Encore une fois passionnant. J'ai donc pris l'exemple des scolarités de Tan et Tangmoo pour mettre mon grain de sel dans son article.

    J'ai tout de même pu quitter l’école, enfin la pluie s'est tût ! Ce n'est plus de mon age. Les instituteurs arrivaient au compte-goutte, Tangmoo m'a fait le waï et puis un bisou tout de même.

    Les enfants allaient se mettre en rang pour entonner l'hymne national. Le drapeau allait pouvoir se hisser vers le ciel, puis les enfants allaient pouvoir aller étudier comme dans toutes les écoles du monde.

    L’important est qu'il y ait une école, si elle n'est pas parfaite, à nous de la perfectionner!

    Vous pouvez aussi lire les articles précédemment écrits sur l’école en ISAN :

    Mai 2010, première rentrée des classes de Tangmoo.

    Février 2011, passage à l'école, en France.

    Remises des prix aux élèves les plus méritants.

    La fête des enfants.

    Paille Kheundheu...

    Ps : Je suis pourtant très loin de la France mais je n'ai pas oublié qu'aujourd'hui, il est de mise de se dire, « VIVE LA FRANCE », on est bien le 14 juillet, non ? Alors dirons-nous tout simplement :

    « VIVE LA VIE »

    L'article sur l’école en ISAN par Alain et Bernard

    sera publié le 18 juillet, ici, sur mon blog.

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  • Commentaires

    1
    mylarêve
    Vendredi 15 Juillet 2011 à 12:14

    Bonjour Jeff,je ne m'attendais pas un article si long ,lol!!Et bien la conception de l'école n'a pas l'air tout à fait la même.Ton fiston à l'air adorable et d'apprécier sa nouvelle école c'est l'essentiel,donc bonne rentrée,alors que chez nous on est encore en vacances!!!Bises!!

    2
    Samedi 16 Juillet 2011 à 02:03

    Eh oui !Un peu déroutant dès fois mais... Le rythme n'est pas le même!L'école est bien différente aussi,mais ça l'fait...Ce qui compte est qu'il soit heureux!A bient[ot!

    3
    Mardi 19 Juillet 2011 à 09:18

    bonjour jeff

    merci pour ce long récit qui nous apprends les traditions de ton pays . on s'aperçoit que ce ne sont pas les mêmes que chez nous c'est tres interessant et enrichissant . merci a toi .

    bonne journée et a bientôt !

     

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    4
    Mercredi 20 Juillet 2011 à 03:51

    Merci...Un peu long des fois non?

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