• L'éducation en ISAN.

    L'éducation en ISAN.Suite à mon article "Et si on retournait à l'école" où Tan et Tangmoo, à Ban Pangkhan et alentours sont les acteurs principaux de cet article, il fut publié le jour du 14 juillet (allons enf...de la tyr...etc.), en collaboration avec Alain et Bernard, dont je remets la référence de leur blog que je trouve très bien fait et très bien documenté, "le blog des petites et de la grande Histoires...", je publie donc leur article, plus général, sur le système éducatif en région ISAN, dans un échange de bon procédé, certes, puisque Alain et Bernard publient aujourd'hui "Et si on retournait à l'école !", sur leur blog, mais comme j'ai pu le dire, ce n'est pas que pour cette seule et unique raison et loin de là !

       Leur article est édifiant sur le système éducatif thaïlandais. Il fera réfléchir ceux qui pensent (s'ils s'aventurent à lire cet article bien-sur! Hic...), surtout ceux qui n'ont jamais mis les pieds en Isan  qui se permettent de juger, voire de donner un avis, sur la situation sur notre belle région, je parle bien-sur de certains individus thaïs comme Farangs d'ailleurs (et j'en connais une palanquée) . Souvent leur discours est :" désormais la société moderne et équitable a rejoint les terres d'Isan...", Eh bien les chiffres parlent, je vous laisse apprécier !

       Vous comprendrez alors un peu mieux pourquoi un mouvement politique tel que celui des partisans de la petite sœur de Taksin Shinawatra, désormais premier ministre, issue du parti "Puay Thaï" gagne systématiquement les élections depuis plus de 10 ans, grâce au vote massif des populations rurales d'ici, de l'Isan, mais aussi des provinces du nord !

    Bonne lecture...

    [...]

    19 Notre Isan : l’éducation, 

    "issu du blog des petites et de la grande histoire de la Thailande"

    Le sujet est vaste, complexe, mais déterminant dans la formation d’une Nation, sa langue, son identité, sa culture, son développement économique, la promotion de ses valeurs fondamentales (avec en priorité pour la Thaïlande les 3 piliers : son roi, son drapeau, son bouddhisme) … Chacun sait que ses missions sont multiples : du « apprendre à lire, écrire, compter », à la transmission des savoirs techniques et scientifiques, à la préparation d’une vie professionnelle, d’une formation citoyenne, d’une aptitude à la tolérance, au respect du vivre ensemble… Mais les missions sont une chose, la réalité est bien souvent autre. De plus, ce « système » scolaire s’inscrit dans une histoire, dans des disparités régionales, des inégalités socio-économiques…

    On se doute que « l’école » n’est pas la même selon que nous sommes à Bangkok ou en Isan, en ville ou dans un petit village, dans une école privée ou publique, selon que l’on soit riche ou pauvre … mais le système scolaire s’applique partout.

    1/Le système scolaire thaïlandais 

    Une éducation de base gratuite de douze ans est garantie par la constitution, et un minimum de fréquentation scolaire de neuf ans est obligatoire. L'éducation de base est divisée en six ans d'enseignement primaire et six années de d'enseignement secondaire.

    On distingue trois niveaux.

    1/Les trois premières années de maternelleKG1 à KG3 – âge: 3 à 5 ans.(non obligatoire).

    2/: École primaire ou élémentaire (Prathomsuksa ou Prathom) P1 à P6 – âge: 6 à 11 ans.

    3/: École secondaire (Mattayomsuksa ou Mattayom) M1 à M6 – âge: 12 à 18 ans.. Les enfants thaïlandais sont obligés de suivre le cycle de P1 à M3 (soit 6 ans de primaires et 3 ans de secondaire)

    A la fin de chaque année scolaire, l’élève doit passer un examen pour passer au niveau supérieur. S’il échoue, il devra redoubler son année et on lui proposera un programme de soutien durant les vacances scolaires. Les élèves M3 souhaitant poursuivre leurs études au-delà du cycle obligatoire (jusqu’à M6 donc) devront passer l’examen O-NET. A la fin de leur année M6, ils passeront le A-NET, diplôme équivalent au baccalauréat international.

    Les élèves M6 désireux de s’engager dans un cursus universitaire devront passer le CUAS qui leur ouvrir les portes des études supérieures.

    Presque tous les villages ont une école primaire, la plupart des sous-districts (tambon) assure une éducation scolaire de 6 à 14ans, et tous les districts (amphoe) des écoles secondaires pour les élèves de 12 à 17 ans, et beaucoup ont des écoles professionnelles.

    Le système universitaire est plus complexe et comprend :

    «  166 établissements : 69 universités privées et 97 établissements publics, dont 14 universités, 11 universités autonomes, 40 Universités Rajabhats (anciens Instituts de formation des Maîtres promus au rang d’université), 9 Universités Technologiques Rajamangala, 2 universités pour les bonzes, 19 Community Colleges, l’Institut Pathumwan de Technologie et l’Institut de Développement de l’Administration. En 2009, le pays compte 2558 800 étudiants (90% dans des structures publiques et 10% dans des institutions privées), dont 37% sont à un niveau Master et 5% à un niveau PhD. (2009) » (site de l’Ambassade de France).

    Ailleurs (wikipédia )les données sont quelque peu différentes : 16 universités et collèges publics (4 en Isan), 15 universités autonomes (1 à Korat), 40 universités système Rajabhat (10 en Isan) , 9 universités de technologies système Rajamangala (1 en Isan), 12 collèges and Instituts (police et armée)(aucun en Isan), universités et collèges privés : 39 universités (5 en Isan), 10 instituts( aucun en Isan), 22 collèges (5 en Isan) .

    La Thaïlande a consacré, en 2009, 3,4% de son PIB à l’éducation, soit 18% du budget national. Près de 22% du budget de l’éducation est alloué à l’enseignement supérieur.

    On peut aisément comprendre que l’on ne peut expliquer ici ce système universitaire à plusieurs vitesses : public, autonome, privé et le système Rajabhat et rajamangala ?

    Mais on peut signaler que le système « se mercantilise » de plus en plus pour les élites et les classes aisées qui envoient leurs enfants dans les écoles privées ( près de 30% des établissements en Thaïlande. Parmi les écoles privées, il faut distinguer celles qui suivent le programme thaïlandais et les écoles dites internationales qui suivent plus souvent un programme anglo-saxon ou même français (Lycée français de Bangkok). Les frais de scolarité varient énormément. La scolarisation dans une école privée thaïe de qualité correcte coûte environ 30 000 Baths - 700 Euros (chiffres 2009) par année, cantine scolaire incluse. À titre comparatif, l'ISB (International School of Bangkok), l'une des plus prestigieuses écoles internationales de Thaïlande affiche des frais de scolarité de l'ordre du million de Baths (22 000 Euros) par an. Au niveau universitaire le privé est désormais plus du double du public et de ce fait pénalise les classes défavorisées.

    On peut se douter qu’une famille rurale avec un revenu de 70 000 baths /an ne peut y envoyer aucun de ses enfants.

    2/ Le système scolaire en Isan

    Mais ce système scolaire, si aisé à décrire dans ses structures et ses intentions va se heurter aux « réalités » de l’Isan.

    A ce stade de notre « enquête », nous abordons l’éducation en Isan avec dèjà des données essentielles que nous avons relatées dans nos derniers articles.

    Nous savons que

    2.1 Notre Isan a une Histoire : Elle n’a pas toujours été thaïe, et a subi des rapports de vassalité, d’annexion, une thaïfication “efficace” qui lui a faire perdre ses racines, interdit à l’école l’usage de ses langues, mis dans un rapport d’infériorité par rapport à l’ethnie siamoise...

    2.2 Notre Isan est la région la plus pauvre de la Thaïlande, avec une agriculture comme principal secteur d’activité. Cette pauvreté signifie le salaire moyen le plus bas du pays, moins d’infrastructures, moins d’ouvertures aux nouvelles technologies, moins de travail, une forte immigration dans les villes et surtout à Bangkok, une forte proportion à «immigrer» ses filles vers les principaux centres touristiques… et pour notre sujet, moins de bonnes écoles et lycées, moins de bons professeurs, un lien évident entre zone rurale, pauvreté, et bas niveau d’ éducation. (Tout en reconnaissant que la Thaïlande possède l'un des meilleurs taux d'alphabétisation d'Asie du Sud-Est : 98 % de la population adulte sait lire et écrire).

     

    2.3 Notre ISAN, comporte 20 provinces :

    1.Amnat Charoen (อำนาจเจริญ) 2. Bung Kan 3. Buri Ram (บุรีรัมย์) 4. Chaiyaphum (ชัยภูมิ) 5. Kalasin (กาฬสินธุ์) 6. Khon Kaen (ขอนแก่น) 7. Loei (เลย) 8. Maha Sarakham (มหาสารคาม) 9. Mukdahan (มุกดาหาร) 10. Nakhon Phanom (นครพนม) 11. Nakhon Ratchasima (นครราชสีมา) 12. Nong Bua Lamphu (หนองบัวลำภู) 13. Nong Khai (หนองคาย) 14. Roi Et (ร้อยเอ็ด) 15. Sakon Nakhon (สกลนคร) 16. Si Sa Ket (ศรีสะเกษ) 17. Surin (สุรินทร์) 18. Ubon Ratchathani (อุบลราชธานี) 19. Udon Thani (อุดรธานี) 20. Yasothon (ยโสธร)

    327 amphoe (arrondissements), 2.602 tambon (communes) et 27.440 villages (sur environ 75 ou 80.000 villages en Thaïlande), et environ 22 millions d’habitants («  entre 15 et 23 millions de locuteurs parlant le thaï du Nord-Est ou l’Isan et de nombreux dialectes (Cf. notre article 18 sur ce sujet), soit environ 31 % de la population totale. Quelque 11 % d’entre eux sont bilingues et parlent le thaï du Nord-Est et le thaï siamois.

    Ces trois grandes composantes, administratives, historiques et économiques sont déterminantes dans la compréhension de la complexité du sujet, surtout si on y ajoute le paramètre politique, et le choix « offert » entre le public et le privé.

    On se doute que l’offre scolaire n’est pas la même si on habite à Khon Kaen, Kalasin ou Surin, dans la capitale de la Province, une grande commune ou dans un petit village rural…le niveau scolaire ne sera pas le même si l’élève est issu de parents riches et cultivés ou s’il vient d’une famille rurale pauvre, dont l’enfant est nécessaire pour participer aux travaux agricoles. Aussi dans le cadre de cet article qui ne peut qu’être modeste faut-il se résigner à souligner les principales caractéristiques qui touchent le plus grand nombre.

    Eric Tollens (Université catholique de Laval) dans son étude sur les indicateurs sociaux de la pauvreté en Thaïlande nous donne un cadre assez éloquent :

    Il est considéré qu’un tiers de la population est sous le seuil de pauvreté (on peut imaginer cette misère quand le salaire minimum moyen sur l'ensemble du pays est de 176,3 bahts (4 euros) par jour en 2011), et 45 % de la population de l’Isan.

    Si 98 % de la population rurale est alphabétisée, et 64% ont réussi le système d’éducation obligatoire, seuls 6 % suivent le niveau secondaire et 1,13 % vont jusqu’ à l’ équivalent du bac . Une relation étroite s’établit entre la zone rurale, la production agricole et le bas niveau d’éducation .

    En effet, la pauvreté et la spécificité du travail agricole obligent les élèves ayant terminé l’école obligatoire à aider la famille aux travaux des champs ou à rechercher un petit pécule dans le secteur informel. De nombreuses filles ont de plus une grossesse prématurée". («  La part des moins de 20 ans dans le nombre total des femmes ayant un enfant est passée de 5,6% en 1958 à 15,5% en 2008, un chiffre qui s'explique notamment par la très forte augmentation du nombre de mères âgées entre 10 et 14 ans, rapportait samedi The Nation » in Le petit Journal du 13 juin 2011) De plus, on sait bien que les dotations dans ces écoles de village sont limitées et que ce ne sont pas les meilleurs instituteurs qui y sont nommés. (« Alors que près de 21.000 établissements ont passés les tests de qualité de l'éducation, 4.885 écoles, principalement en milieu rural et pauvre, ne répondent pas aux critères de qualité. Les principales raisons de cet échec sont le manque de professeurs et un budget limité qui force les établissements à recruter des enseignants n'ayant pas l'expérience nécessaire pour éduquer correctement les jeunes enfants » in Le Petit Journal, 25 mai 2011 .

    3/ Le faible niveau des enseignants, donc de l’enseignement dispensé. 

    A la pénurie d'enseignants s’ajoute le surpeuplement des classes (avec souvent jusqu'à une soixantaine d'élèves dans une classe), dans les écoles publiques et aussi le faible niveau des instituteurs qui vont en zone rurale. Les connaissances acquises et les compétences des enseignants nouvellement diplômés des universités Rajaphat équivaut à un baccalauréat français. Il est vrai que la méthode de l’enseignement « par cœur » enseignée et utilisée dans les classe, est bien ancrée dans la culture thaïlandaise comme la seule méthode possible et n’ encourage pas la réflexion critique, l’initiative et la créativité. Le Premier ministre Thaksin Shinawatra , le 18 août 2002, disait déjà de façon pessimiste : "les enseignants doivent changer radicalement leur façon de penser - je ne suis pas sûr qu'ils peuvent le faire » .

    Pire en 2011, un article du Bangkok Post révélait que 80% des enseignants de niveau secondaire supérieur, avaient échoué aux tests proposés à leurs élèves, selon  le Bureau de la Commission d’éducation de base (Office of the Basic Education Commission, OBEC). Le ministre de l’Éducation Chinnaworn Boonyakiat, désabusé, reconnaissait : « Même les enseignants ne parviennent pas à avoir le niveau, alors comment pouvons-nous améliorer la qualité des étudiants ? ».

    En effet la  Commission   révélait que 88% des 3.973 enseignants en sciences informatiques avaient échoué au test. Un grand nombre d’enseignants avait également échoué en biologie (86% de 2846), maths (84% de 5498), et science physique (71% de 3.487), en  chimie (64% de 3088) et astronomie et sciences de la terre (63% des 529).

    Bref, le peuple Isan subissait, outre la pauvreté ( revenu insuffisant, endettement, immigration économique forcée, « prostitution » d’une partie ses filles , l’échec scolaire de ses enfants avec ce chiffre terrible de 1,13 % au niveau bac, et une formation dévaluée pour ses meilleurs.

    4/ L’Histoire

    Un retard qui s’explique aussi par l’Histoire ( refus de reconnaisance de la langue et de leur culture, thaïfication et thaïness), que nous avons déjà abordé dans notre article 13 intitulé « Le nationalisme et l’école ? » inspiré de l’étude de Waruni OSATHAROM, « Thaïlande : le complexe de l’altérité » (chercheur au Thai Khadi Research Institute, Thammasat University, Bangkok). Nous y disions entre autres :

    Le monde extérieur continue d’être perçu à travers le prisme de l’idéologie nationaliste enseignée à l’école : «  Les manuels scolaires thaïs ne se sont pas départis de leur fibre nationaliste. Ils n’ont d’autre choix que de se conformer à la politique déterminée par le ministère de l’Éducation.» […]« La Thaïness a servi aux «aristocrates» et aux élites urbaines des Thaïs siamois à construire « l’unité » de la Nation thaïe et à légitimer leur pouvoir sur le dos des identités régionales, que l’on considérait comme « cadettes » dans le meilleur des cas mais le plus souvent inférieures, incultes, paysannes ». Son « efficacité » s’appuyait sur le caractère «sacré» du roi, le bouddhisme, et les médias. »[…] « En août 1997, l'historien Michael Wright (décédé en 2009) écrivait dans The Nation : « En ce qui concerne l’histoire et la culture, la Thaïlande ressemble fort aux pays communistes en ce sens que ces deux matières y sont propriétés de l'État. On ne peut que déplorer une telle situation qui voit toute recherche originale ignorée ou rejetée si elle n'avalise pas la version officielle »(cité par Xavier Galland, in Gavroche).

    Une école où les Isans donc (comme les autres minorités) n’avaient pas le droit de parler leur langue, d’apprendre leur culture, mais devaient écouter, sagement, le Discours du Maître reproduire l’idéologie « nationaliste  » et recevoir un enseignement dont nous avons dénoncé le niveau plus que primaire. Arnaud Dubus dans un livre récent sur la Thaïlande (« Le guides de l’ Etat du monde, La découverte) confirmait la médiocrité de système éducatif et signalait qu’ « En 2002, 70% de la force du travail n’avait pas dépassé les six années primaires de l’enseignement obligatoire » ! Il notait aussi que les autorités étaient conscientes de cette situation préjudiciable pour une économie toujours plus sophistiquée, et que les multiples réformes entreprises n’avaient pas réussi à bousculer le conformisme « des 400 000 enseignants pour qui il est urgent que rien ne change ».

    Conclusion

    Nous avons vu que l ’éducation en Isan avait subi les effets de l’Histoire, à travers surtout la thaïfication de son enseignement, le rejet de sa langue et de sa culture, le faible niveau et le conformisme des enseignants, la « mercantilisation » de l’école, et son système universitaire à plusieurs vitesses : public, autonome, privé (avec le système Rajabhat et rajamangala). Nous avons vu le lien qui existait entre la pauvreté et le bas niveau d’éducation, surtout pour 45 % de cette population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.

    Il ne s’agit pas ici de dénigrer systématiquement le système scolaire thaïlandais alors que la Thaïlande possède l'un des meilleurs taux d'alphabétisation d'Asie du Sud-Est : 98 % de la population adulte sait lire et écrire, et que le programme PISA (enquête de l’OCDE) d’évaluation internationale, en lecture , mathématiques et sciences situaient les jeunes Thaïlandais dans une moyenne inférieure à la moyenne internationale : « En lecture, le score des élèves thaïlandais est de 422 points pour une moyenne internationale de 493. Le pays se place au 50 ème rang en mathématiques, le score est 419,77 points, en dessous de la moyenne internationale de 496. En sciences, les élèves thaïlandais obtiennent une moyenne de 422, au 48 ème rang avec une moyenne internationale de 501 points. La France se place au 22 ème rang pour la lecture avec 497 points, elle chute au 27 ème rang avec 498 points en sciences » 

    La Thaïlande a adopté en 2001 une loi relative à la décentralisation qui donne à chaque établissement d'enseignement la liberté de donner l’un ou les trois types d’enseignement (formel, non-formel et informel) et qui autorise de consacrer 1/3 du temps scolaire aux réalités locales.

    Mais la pression de la « mondialisation », la prise de conscience politique des masses rurales, la révolution internet et la fréquentation quotidienne de la télévision, est en train de bousculer ce que l’on peut considérer comme le monde d’hier.

     Voici donc avec cet  article et celui de la semaine dernière, un constat sur l'école dans notre belle province de l'ISAN. J'espère que vous aurez désormais une vue plus précise et différente de l'école et du système éducatif en ISAN !

    En attendant, bonnes vacances, car "l'école est finie..."

    Paille Kheundheu...

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